FINALE en EEN

Une finale en "ÉEN" ne doit jamais être négligée. A part quelques mots, les autres ne sont pas très connus. 63 mots seulement de 6 à 8 lettres à regarder pour ne pas passer à côté d'une belle occasion de scrabbler!

LE TIRAGE DU JOUR

A B E E N N T

<== CLIQUEZ!

NB: La solution est un habitant d'une ville algérienne peu connue.

PRENEZ NOTE: Contact:Véronique Morisse - morissev@orange.fr

TH2 organisé par le Club de Bihorel au profit de la lutte contre la spondylarthrite ankylosante le 14 juillet prochain (2 parties à partir de 14 heures).

Bonjour,

goethe

Johann Wolfgang von Goethe, né le 28 août 1749 à Francfort et mort le 22 mars 1832 à Weimar est un poète, romancier, dramaturge, théoricien de l'art et homme d'état allemand, passionné par les sciences, notamment l'optique, la géologie et la botanique et grand administrateur.

(Sources Wikipédia)

Son nom permet de former un adjectif avec une finale en "ÉEN" pas facile du tout à construire.

TABLEAU I

Cellules BLEUES: FEMININ en ÉENNE

Cellules VERTES: On peut supprimer le "N" final

6 LETTRES	7 LETTRES	7 LETTRES	8 LETTRES	8 LETTRES
ACHÉEN	ACCRÉEN	GHANÉEN	ANNONÉEN	GALILÉEN
CORÉEN	ALIZÉEN	GUINÉEN	APPAMÉEN	GOETHÉEN
FIDÉEN	ARAMÉEN	ISTRÉEN	BAHAMÉEN	MACANÉEN
FUXÉEN	ARCHÉEN	LETHÉEN	BOUAKÉEN	MALABÉEN
GORÉEN	AZURÉEN	LINNÉEN	CANANÉEN	MANAMÉEN
HADÉEN	BATNÉEN	MANDÉEN	CARIBÉEN	NABATÉEN
JUDÉEN	BLIDÉEN	MAZDÉEN	CERULÉEN	NAZARÉEN
LOMÉEN	BOOLÉEN	NOUMÉEN	CHALDÉEN	PALUDÉEN
LYCÉEN	CADMÉEN	PHOCÉEN	CHASSÉEN	PANAMÉEN
NEMÉEN	CORNÉEN	PYGMÉEN	CHELLÉEN	PYRENÉEN
PELÉEN	ELYSÉEN	VENDÉEN	DAHOMÉEN	SADUCÉEN
SABÉEN			DEDALÉEN	TRACHÉEN
SIDÉEN			EBURNÉEN	ZANCLÉEN
SPLEEN			EUROPÉEN

NB: Booleen=boolien, bahameen=bahamien, macaneen=macanais, panaméen=panamien, saducéen=sadducéen

Dans ce tableau, SPLEEN (mélancolie profonde) est un mot à part. D'origine anglaise, il a été introduit en France par Charles Baudelaire.

SPLEEN

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits;

Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris;

Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,

Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.

- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.

Les Fleurs du Mal, 1857

J'espère que ce beau poème qui illustre le sens du mot SPLEEN ne vous refilera pas le bourdon et que vous ne l'attraperez pas en loupant une finale en "ÉEN".

Dans le tableau ci-dessus, beaucoup de mots ont des anagrammes! Pour domestiquer la finale "ÉEN", retrouvez 10 mots qui possèdent cette finale et essayez de découvrir leur anagramme unique.

1-EEGINNU 1 Réponse:

2-AEEILNZ 1 Réponse:

3-AEEGILLN 1 Réponse:

4-EEMNNOU 1 Réponse:

5-CEEELNRU 1 Réponse:

6-DEEFIN 1 Réponse:

7-DEEJNU 1 Réponse:

8-ACEELNNZ 1 Réponse:

9-AEENRUZ 1 Réponse:

10-ACEEHNR 1 Réponse:

Bonne lecture.

Imprimer l'article

À Bientôt.

Retour haut de page

Le blog du Dieppe Scrabble Club

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits;

Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris;

Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,

Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.

- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l'horizon embrassant tout le cercle Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits;

Quand la terre est changée en un cachot humide, Où l'Espérance, comme une chauve-souris, S'en va battant les murs de son aile timide Et se cognant la tête à des plafonds pourris;

Quand la pluie étalant ses immenses traînées D'une vaste prison imite les barreaux, Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,

Des cloches tout à coup sautent avec furie Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, Ainsi que des esprits errants et sans patrie Qui se mettent à geindre opiniâtrement.

- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir, Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits;

Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris;

Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,

Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.

- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.